L’Irak a récemment rejoint la Convention de l’ONU sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, devenant ainsi le premier pays du Moyen-Orient à adhérer à cet accord.
Cette convention a pour but de promouvoir la coopération entre les pays voisins pour l’utilisation durable des ressources en eau transfrontalières, en prévenant, contrôlant et réduisant les impacts négatifs sur la qualité et la quantité de l’eau.
Elle demande également aux parties de gérer les eaux partagées de manière raisonnable et équitable et de créer des organes communs pour assurer une gestion durable.
Les fleuves du Tigre et de l’Euphrate constituent des ressources d’eau en surface pour quelque 237 millions de personnes, en Irak (43,5 millions), en Iran (88 millions), en Syrie (21 millions) et en Turquie (85 millions).
Ce réseau fluvial, comprenant les nombreux affluents, est donc essentiel pour l’Irak et ses États riverains qui se disputent ses réserves.
Confronté à un stress hydrique élevé, l’Irak subit des pressions sociales, économiques et politiques croissantes en raison de la pénurie d’eau exacerbée par les impacts du changement climatique.
l est estimé qu’au cours des 40 dernières années, les débits d’eau de l’Euphrate et du Tigre fournissant jusqu’à 98% des eaux de surface de l’Irak ont diminué de 30 à 40%.
Source Ambassade de France au Liban
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