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Agence Ecofin
lundi 4 septembre 2023 Dernière mise à jour le Lundi 4 Septembre 2023 à 09:00

La réunification de la Banque centrale représente une étape cruciale sur le chemin de la consolidation des institutions de l'État dans ce pays d’Afrique du Nord en proie à une longue série de crises politiques et un interminable chaos sécuritaire depuis la révolution de 2011.

La Banque centrale de Libye (CBL), scindée en deux branches rivales depuis 2014 sur fond de lutte de pouvoir entre deux gouvernements qui se disputent la légitimité, a annoncé sa « réunification » dans un communiqué publié dimanche 20 août.    

« La Banque centrale de Libye est redevenue une institution souveraine unifiée », ont souligné Al-Seddik Al-Kebir, gouverneur de la Central Bank of Libya, institution qui siège à Tripoli (ouest), et Marii Moftah Rahil, gouverneur de la branche rivale installée à Bayda (est) dans ce communiqué rendu public, à l’issue d’une « réunion élargie en présence des directeurs et consultants » des deux branches.

M.Al-Kebir et Rahil ont également précisé qu’ils « poursuivent les efforts pour venir à bout des conséquences de la division » en deux branches.

A la suite de cette réunification, qui représente une étape cruciale sur le chemin de la consolidation des institutions de l’État dans ce pays d’Afrique du Nord en proie à une longue série de crises politiques et sécuritaires depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, M. Rahil devient « l’adjoint du gouverneur ».

La scission de la Banque centrale de Libye remonte à 2014 quand une lutte de pouvoir a engendré la formation d’un exécutif bicéphale : un gouvernement reconnu par la communauté internationale qui siège à Tripoli et un autre gouvernement rival basé dans l’est du pays et soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.  

Les recettes des exportations des hydrocarbures sont essentiellement gérées par la CBL de Tripoli qui décide de l’octroi des fonds aux différents organismes étatiques. Mais l’existence de deux branches rivales de l’institution a entravé la mise en œuvre d’une politique monétaire unique et l’élimination des dépenses parallèles.

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