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#Automobile #Economie #Industrie #VieDesEntreprises #MAROC
Agence Ecofin
dimanche 3 décembre 2023 Dernière mise à jour le Dimanche 3 Décembre 2023 à 07:00

 La société, qui doit entamer la commercialisation de son premier modèle à partir de ce mois de novembre, prévoit de porter sa capacité de production à 15 000 véhicules par an d'ici trois ans.

Le constructeur automobile marocain Neo Motors envisage de rejoindre la Bourse de Casablanca pour lever les fonds qui devraient lui permettre de se lancer dans la production de véhicules électriques, a rapporté Bloomberg, ce mercredi 15 novembre, citant un dirigeant de la société.

« L’industrie automobile est gourmande en liquidités. C’est donc tout naturellement qu’une cotation à la bourse de Casablanca fait partie de nos objectifs », a déclaré Nassim Belkhayat, le directeur général et fondateur du premier constructeur automobile marocain.

« Nous souhaitons passer à 15 000 véhicules par an d’ici trois ans, et introduire des modèles électriques », a-t-il ajouté, indiquant que Neo Motors est « en pourparlers avec la Banque africaine de développement (BAD) au sujet d’autres options de financement ».

Fondée en 2017, la société a annoncé tout récemment qu’elle allait entamer la commercialisation de son premier modèle à partir de ce mois de novembre.

Dévoilé en mars dernier, en présence du roi Mohammed VI, ce modèle est un SUV urbain à trois portes, doté de moteurs à 3 ou 4 cylindres. Il sera vendu à 175 000 dirhams marocains (17 200 $) pour la version 3 cylindres, et à 185 000 dirhams (18 200 $) pour la version 4 cylindres.  

« Nous voulions fabriquer une voiture pour le peuple, comme l’a fait Volkswagen il y a un siècle. Nous avons fabriqué notre propre carrosserie, notre propre cadre et notre système de câbles électriques, et nous avons confié le reste à 43 fournisseurs locaux », a expliqué Nassim Belkhayat.

Installée dans la région de Kénitra (53 km au nord de Rabat), l’usine de Neo Motors a une capacité de production prévisionnelle de 27 000 unités par an. Elle devrait stimuler la production locale de véhicules et de pièces de rechange alors que le Maroc cherche à aller au-delà de l’étape du simple assemblage dans la chaîne de valeur automobile.

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