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#Analyse #Ble #Russie #ALGERIE
Agence Ecofin
mercredi 13 décembre 2023 Dernière mise à jour le Mercredi 13 Décembre 2023 à 10:18

L’Algérie est le second plus important marché pour le blé en Afrique derrière l’Égypte. Avec une consommation de 11 millions de tonnes dont à peine le tiers est satisfaite par la production locale, les principaux exportateurs mondiaux se bousculent sur cette destination.

La Russie pourrait expédier 2,5 millions de tonnes de blé vers l’Algérie d’ici la fin de la campagne 2023/2024 en juin prochain. C’est ce qu’a indiqué à l’agence Interfax, Eduard Zernin, responsable de l’Association russe des exportateurs de blé en marge d’une mission commerciale dans le pays d’Afrique du Nord.

D’après Eduard Zernin, les envois de blé vers le second consommateur de la denrée du continent africain ont affiché jusqu’ici, une dynamique intéressante qui laisse augurer une performance à la fin de l’exercice. En effet, indique-t-il, un volume de 1,3 million de tonnes de blé russe a été débarqué sur le sol algérien depuis le début de la saison en juillet dernier contre seulement 340 000 tonnes à la même période en 2022/2023.

« L’Algérie est l’un des plus gros importateurs de blé au monde et un important marché pour la Russie avec les volumes envoyés qui augmentent chaque saison. Les progrès enregistrés sont liés aux contacts directs noués dans le cadre de la diplomatie céréalière initiée par le ministère de l’Agriculture, le Centre fédéral Agroexport et le Service fédéral de surveillance vétérinaire et phytosanitaire [Rosselkhoznadzor] », ajoute le responsable.

Plus globalement, il faut indiquer la Russie profite depuis 2021 de la modification par les autorités algériennes du taux de tolérance aux grains punaisés qui a ouvert le marché du pays d’Afrique du Nord et jouit d’un rapport qualité-prix qui lui confère un avantage compétitif comparativement à d’autres concurrents sur cette destination.

Selon les données d’Agroexport, la Russie a exporté en 2022 pour près de 400 millions $ de blé vers l’Algérie, soit 4 fois plus qu’un an plus tôt.

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