Alors que des Algériens de l’étranger ont lancé un plaidoyer pour une meilleure intégration dans les affaires de leur pays d’origine, le gouvernement met sur pied des mesures y relatives. Des actions sont entreprises dans plusieurs secteurs dont celui de l’éducation.
Le ministre algérien de la Formation et de l’Enseignement professionnel, Yacine Merabi a annoncé l’ouverture dans les prochains jours des programmes de formation aux membres de la communauté nationale établie à l’étranger. Le projet, qui sera déployé sous un système de formation à distance, donnera aux Algériens de l’étranger l’opportunité de se former en intégrant des spécificités locales.
Le ministre a précisé que ce projet « ciblera dans une première phase les membres de la communauté nationale dans les pays voisins et ceux accueillant une grande communauté algérienne », a rapporté l’agence de presse algérienne APS.
Peu avant, au mois de décembre, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed a présenté au Parlement son projet de création d’une école nationale d’enseignement à distance destinée aux enfants de la diaspora algérienne. Ce projet, qu’il a qualifié de « stratégique », poursuit les mêmes ambitions que le premier.
Précisons cependant que la volonté du gouvernement algérien d’intégrer la diaspora va au-delà du secteur de l’éducation. Elle répond à une politique gouvernementale dont les résolutions se multiplient dans un contexte de revendication. Il y a un an, l’Association Solidarité Diaspora lançait un plaidoyer pour une meilleure représentativité des Algériens de l’étranger dans leur pays d’origine.
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