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#TransportFerroviaire #ALGERIE
Agence Ecofin
mercredi 7 février 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 7 Février 2024 à 07:00

Les fonds serviront notamment à financer le chemin de fer reliant Tindouf à Bechar, une ville située dans l’ouest du pays où un groupe chinois s’apprête à exploiter une mine de fer en association avec un partenaire local.

L’Algérie allouera 432,64 milliards de dinars soit 3,2 milliards de dollars à la construction de chemins de fer, selon un décret présidentiel publié le 16 janvier 2024 dans le journal officiel.

Ce décret porte sur le transfert de crédits au titre du budget de l’Etat au ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, afin de réaliser de nouvelles lignes ferroviaires, dont le chemin de fer Tindouf-Bechar qui servira à transporter le minerai de fer extrait du gisement de Gara Djebilet (Ouest) vers des complexes sidérurgiques situés au nord du pays.

Ce corridor ferroviaire de 950 km en double voie, dont la construction a été confiée à la société chinoise China Railway Construction Corporation (CRCC) et la compagnie publique algérienne COSIDER, devrait être achevé en 2026.

Le décret présidentiel mentionne par ailleurs que 31,71 milliards de dinars (environ 235 millions de dollars) sont réservés au développement des infrastructures routières et 126 millions de dollars sont destinés aux infrastructures maritimes.

L’Algérie ambitionne de porter la longueur totale de son réseau ferroviaire national à 15 000 km en 2030 contre 4722 km, actuellement.

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Vos commentaires
  • Djamel

    Les observateurs sérieux dans ce domaine sont fatigués par ces déclarations.
    Voilà près de 20 ans que ca dure, depuis l’ère du défunt président Bouteflika.
    Avec le programme complémentaire de soutien à la croissance où le volet infrastructures ferroviaires avaient bénéficié d’une enveloppe de 30 Milliards de $.
    A ce jour, en dehors de quelques lignes “isolées” sur les hauts plateaux le résultat est décevant.
    La nouvelle ligne Oran-Bechar est loin de répondre aux exigences modernes de ce mode de transport.
    Tout le reste, qu’il s’agisse des LGV , Alger-Oran, Oran-Tlemcen très en retard en terme de délais contractuels.
    La rocade de hauts plateaux est décousue, plusieurs lignes en travaux et non des moindres sont à l’arrêt depuis plus de 4 ans empêchant la circulation Est-Ouest et la connexion avec la rocade Nord.
    La LGV Alger-Oran attend depuis près de 20 ans la rectification du tracé de certains tronçons et la mise en service de nouveaux tunnels.
    Le tracé est toujours celui du PLM avec la ponctualité en moins !

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