Afrique du Nord : La croissance devrait passer de 5,4% en 2021 à 4,2% en 2022 et 3,8% en 2023
#Economie #FMI #EGYPTE #Egypte
Agence Ecofin
vendredi 16 février 2024 Dernière mise à jour le Vendredi 16 Février 2024 à 07:00

Les progrès réalisés dans les discussions devraient ouvrir la voie à l'augmentation du montant du programme d'aide dont bénéficie le pays le plus peuplé du monde arabe.

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé dans un communiqué publié le 1er février 2024, un accord avec l’Egypte sur « les principaux éléments » du programme de réformes économiques soutenu par un prêt de 3 milliards de dollars.

« L’équipe du FMI et les autorités égyptiennes se sont mises d’accord sur les principaux éléments du programme de réformes économiques. Les autorités ont exprimé leur ferme engagement à agir rapidement sur tous les aspects critiques de ce programme », a déclaré Ivanna Vladkova Hollar, la cheffe d’une mission d’experts dépêchée par l’institution en Egypte depuis le 17 janvier 2024.  

« Les deux parties continueront à travailler dans les prochains jours pour finaliser un mémorandum de politiques économiques et financières et déterminer l’ampleur de l’aide supplémentaire du FMI et d’autres partenaires de développement bilatéraux et multilatéraux »,a-t-elle ajouté.

Les progrès réalisés dans les discussions devraient ouvrir la voie à l’augmentation du montant du programme d’aide dont bénéficie ce pays d’Afrique du Nord qui subit de plein fouet les contrecoups de la guerre opposant le mouvement palestinien Hamas à Israël.

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, avait annoncé en novembre 2023, que l’institution financière multilatérale « envisage sérieusement » une augmentation de son programme d’aide au pays le plus peuplé du monde arabe « compte tenu des tensions régionales actuelles ».

Le Caire avait conclu un accord sur un programme d’aide de 3 milliards de dollars sur 46 mois avec le FMI en décembre 2022. Mais les deux premières revues de ce programme ont été reportées, en raison du retard pris par les autorités égyptiennes dans la mise en œuvre de certaines réformes délicates comme la flexibilité totale du taux de change.

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