En décembre, l’OPEP+ avait officialisé une nouvelle réduction de son offre d’un million b/j et avait annoncé précédemment quelques mois auparavant qu’elle ne comptait pas modifier sa politique de production.
L’organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ont décidé, lors de la réunion virtuelle tenue entre membres, jeudi 1er février, de maintenir leurs réductions de la production de pétrole pour le premier trimestre afin d’éviter un excédent et de soutenir les prix.
Ces réductions, qui représentent environ 900 000 b/j, ont été décidées en raison du ralentissement de la croissance de la demande mondiale et de l’augmentation de l’offre de pays rivaux, en l’occurrence les États-Unis.
Lors de la rencontre, l’alliance a réaffirmé son engagement à mettre en œuvre d’autres mesures, si nécessaire, pour soutenir sa politique en attendant une évaluation de la situation du marché lors de la prochaine rencontre des membres prévue pour le mercredi 3 avril.
Il n’est pas exclu que les restrictions sur la production de l’alliance soient prolongées au-delà du premier trimestre, comme l’a d’ailleurs laissé entendre le ministre de l’Énergie de l’Arabie Saoudite.
À noter que les prix du pétrole brut ont connu des augmentations limitées, oscillant autour de 80 dollars le baril. Ceci, malgré les conflits et les perturbations en cours au Moyen-Orient dont les effets sur les cours du brut étaient anticipés par les analystes.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit un retour à l’excédent sur le marché pétrolier au cours du prochain trimestre à condition toutefois que l’OPEP+ assouplisse ses restrictions et augmente sa production.
Réagissez à cet article