Au Maroc, l’OCP est le principal fournisseur d’engrais. Dans le cadre de son programme de durabilité, l’entreprise mobilise des investissements pour la réalisation de différents projets.
Au Maroc, l’Office chérifien des phosphates (OCP) a signé, le 20 février, 3 accords de prêts d’une valeur totale de 188 millions $ avec la Banque africaine de développement (BAD) pour soutenir son programme d’investissement vert qui couvre la période 2023-2027.
Dans les détails, 168 millions $ serviront à financer la construction de 3 usines de dessalement d’eau de mer dotées d’une capacité combinée de traitement de 110 millions de m3 par an.
La production des usines de dessalement vise principalement à assurer l’autonomie des sites industriels et miniers du groupe OCP en eau. Ce projet est également prévu pour fournir jusqu’à 75 millions de m3 d’eau potable aux villes de Safi, El Jadida au profit de plus de 1,5 million de personnes.
Le reste de l’enveloppe (20 millions $) servira à financer la mise en place de systèmes de stockage d’énergie générée par des sources renouvelables. Ces systèmes alimenteront en énergie des usines de dessalement et d’autres unités productives du groupe OCP.
« Nous apprécions grandement ces prêts, qui représentent des contributions significatives à notre programme d’investissement de 13 milliards de dollars de 2023 à 2027. Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100 % d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d’énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d’ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici 2040 », a déclaré Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du groupe OCP.
Au Maroc, l’OCP ambitionne de faire passer sa production d’engrais à 20 millions de tonnes d’ici à 2027 contre une offre qui s’élevait à 12 millions de tonnes en 2022.
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