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#Energie #EnergiesRenouvelables #EGYPTE
Agence Ecofin
mardi 26 mars 2024 Dernière mise à jour le Mardi 26 Mars 2024 à 07:00

Alors que les pays développés cherchent à se sevrer des énergies fossiles pour des raisons écologiques et géopolitiques, l’Egypte multiplie les accords avec les groupes énergétiques

Le pays souhaite se positionner comme un hub de production des énergies décarbonées dans le bassin méditerranéen. Le gouvernement égyptien a annoncé, dans un communiqué publié mercredi 28 février 2024, la signature de sept protocoles d’accord d’une valeur globale de 41 milliards de dollars avec des groupes énergétiques locaux et étrangers pour la réalisation de projets d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert dans la Zone économique du canal de Suez.

Ces protocoles d’accords ont été signés avec les groupes Pash Global (Royaume-Uni), Smart Energy (Suisse), SK Ecoplant (Corée du Sud), AmmPower (Canada), United Energy Group (Chine), Gila Al Tawakol Electric et Gama Construction (Egypte), a-t-on précisé de même source, sans plus de précision.

Selon les termes des accords paraphés en présence du Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, un montant cumulé de 12 milliards de dollars devrait être investi durant les phases pilotes des projets tandis qu’environ 29 milliards de dollars seront investis durant les phases ultérieures sur une période de dix ans.

D’après le ministère égyptien de la Planification et du Développement économique, les énergies renouvelables devraient représenter 42 % du mix énergétique du pays à l’horizon 2035. Outre la satisfaction d’une partie des besoins du marché local, l’Egypte ambitionne de se positionner comme un exportateur majeur d’énergies décarbonées dans le bassin méditerranéen.

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