En octobre 2023, les gouvernements italiens et tunisiens se sont mis d’accord pour la mise en œuvre d’un programme d’intégration professionnelle dans le secteur du bâtiment. Jusqu’en 2026, le pays européen va recruter des Tunisiens pour combler le déficit de main-d’œuvre dans ses entreprises.
La Tunisie et l’Italie viennent de signer un nouvel accord de partenariat pour intégrer 2 000 travailleurs tunisiens du secteur des bâtiments et travaux publics sur le marché de l’emploi en Italie entre 2024 et 2026.
Avant de rejoindre le pays européen, les personnes sélectionnées seront formées aux compétences linguistiques et techniques, d’après les termes de l’accord, dont les signataires sont l’Association italienne des entrepreneurs privés du bâtiment (ANCE) et l’association italienne Elis, côté italien ; et côté tunisien, l’Agence tunisienne de l’emploi (ANETI) et l’Agence tunisienne de formation professionnelle (ATFP).
Cette formation aura pour but de renforcer les compétences des diplômés tunisiens pour les mettre à niveau pour le marché de l’emploi en Italie. Cela afin de permettre au pays africain de combler ses besoins d’emploi.
Cette opération est la résultante de deux accords signés en octobre dernier. Le premier accord signé le 20 octobre entre les deux gouvernements organise la politique d’intégration professionnelle entre les deux pays. Le second accord établissait le cadre juridique pour le lancement d’un programme de formation et d’insertion professionnelle entre la Tunisie et l’Italie. Signé le 31 octobre, il engageait l’ANCE, l’ANETI et l’ATFP.
Pour l’Italie, ce rapprochement avec la Tunisie est négocié alors que son secteur du bâtiment connaît une pénurie de main-d’œuvre. Selon le média italien Il Fatto Quotidiano, en 2022 ce déficit était estimé à 260 000 postes vacants.
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