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#Energie #Petrole #Politique #EGYPTE
Agence Ecofin
jeudi 25 juillet 2024 Dernière mise à jour le Jeudi 25 Juillet 2024 à 10:56

Début juillet, Karim Badawi, alors président régional de SLB (ex-Schlumberger) pour l’Égypte et la Méditerranée orientale, a pris la tête du ministère du Pétrole et des Ressources minérales de l’Égypte avec pour objectif de régler la crise énergétique que traverse le pays.

Karim Badawi, le nouveau ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales s’est exprimé lundi 15 juillet dans le cadre d’une audition au Parlement. Des échanges avec les parlementaires au cours desquels il a livré sa stratégie pour faire face aux défis énergétiques du pays.

L’exploitation pétrogazière est au cœur de la politique énergétique avec pour axe principal un renforcement du financement dédié à la recherche d’hydrocarbures. Le ministre a ainsi annoncé un plan d’investissement de 1,2 milliard de dollars dans le forage d’un total de 110 puits d’exploration pétrogazière entre 2024 et 2025.

« Nous nous concerterons avec les partenaires étrangers pour établir un calendrier et régler les dettes en souffrance afin de les encourager à investir davantage dans l’augmentation de la production de pétrole et de gaz le plus rapidement possible », a déclaré le ministre. Et d’ajouter « Nous souhaitons mettre en place des mécanismes d’incitation pour améliorer les programmes de production et accélérer les projets d’exploration pétrolière et gazière, dans l’intérêt des deux parties ».

Par ailleurs, Badawi prévoit, entre autres, le renforcement de la « coopération avec le ministère de l’Électricité et des Energies renouvelables », essentiel selon lui pour soutenir l’approvisionnement en carburant des centrales électriques du pays.

Cette démarche intervient dans un contexte où malgré son autosuffisance gazière acquise en 2018, l’Égypte est confrontée à un déficit énergétique majeur depuis au moins deux ans, marqué par des pannes de courant récurrentes, entre autres aggravées par une politique orientée vers les exportations gazières.

La situation est telle que les sociétés pétrochimiques actives dans le pays se tournent vers le gaz de schiste américain pour rester opérationnelles tandis que le pays compte se faire livrer du gaz de l’étranger pour soutenir la demande croissante en électricité de sa population.

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