L’Algérie est le principal importateur africain de lait et produits laitiers. Avec la demande croissante, les opportunités d’investissement sont multiples pour les opérateurs privés qui souhaitent se lancer dans le secteur.
En Algérie, Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, a annoncé, le 19 aout, la construction d’une unité de production de lait en poudre et de farine infantile basée à El-Harrach dans la capitale Alger. D’un cout total de 4 milliards de dinars (29,8 millions $), ce projet est mis en œuvre par la société privée Algerian Baby Healthcare et le groupe pharmaceutique public Saidal.
Selon les informations relayées par l’agence Algérie presse service (APS), l’unité sera dotée d’une capacité de production de 15 000 tonnes de lait en poudre et 10 000 tonnes de farine par an pour les besoins des enfants de 0 à 36 mois. Elle est prévue pour entrer en service durant le deuxième trimestre de l’année 2025 et générer plus de 200 emplois à terme.
« Nous mettrons à disposition l’assistance nécessaire pour la fabrication de produits de qualité qui seront conformes aux normes en vigueur. La production de lait et de farine infantile est similaire à celle des médicaments étant produits dans un laboratoire », souligne Wassim Kouidri, PDG du groupe Saidal.
Il faut rappeler que les importations algériennes de lait en poudre coutent chaque année au pays plus de 800 millions $, selon les données officielles. D’après le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, le pays importe plus de 10 000 tonnes de lait infantile par an.
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