Depuis quelques mois, l’Égypte peine à répondre efficacement à ses besoins énergétiques, l’obligeant à devoir se faire livrer des cargaisons de gaz de l’étranger dans un contexte de défis économiques, marqués entre autres par des coupures récurrentes d’électricité.
En Égypte, Mostafa Madbouly, le Premier ministre, a annoncé, jeudi 19 septembre, l’ambition du gouvernement de mettre un terme aux coupures d’électricité devenues récurrentes dans le pays d’ici l’été de l’année prochaine. « Les coupures d’électricité par délestage ne se reproduiront plus », a déclaré Madbouly, en précisant qu’un montant de 2,5 milliards de dollars a été prévu par le gouvernement pour concrétiser cet objectif. Le plan pour y arriver dépendra dans une certaine mesure de la capacité de l’Égypte à relancer sa production de gaz naturel à son plein potentiel dans le même délai. En effet, le pays dépend fortement du combustible pour la production d’électricité.
Or la production a chuté à tel point que le pays doit compter sur l’importation d’un total de 20 cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL), en prélude à l’hiver souvent marqué par une hausse de la demande d’électricité. Pour y faire face, l’État table entre autres sur l’activation de la première phase d’un réseau électrique interconnecté avec l’Arabie saoudite. Une perspective qui pourrait soutenir les efforts continus pour maintenir la sécurité et la stabilité énergétiques. La découverte, il y a quelques jours, d’un gisement de gaz naturel par BP dans la partie orientale du delta du Nil pourrait offrir, mais à plus long terme, des perspectives supplémentaires pour la production d’électricité, compte tenu du potentiel gazier identifié, en cours d’évaluation.
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