refinery 340439 1280
#Gaz #Industrie #EGYPTE
Agence Ecofin
mardi 1 octobre 2024 Dernière mise à jour le Mardi 1 Octobre 2024 à 09:25

Alors que les importations gazières de l’Égypte ont augmenté, signe de l’incapacité du pays à couvrir lui-même l’intégralité de ses besoins énergétiques, le pays continue de miser sur l’augmentation de la production.

L’Égypte, à travers sa société publique du gaz (EGAS), s’est engagée dans 11 contrats liés associés au secteur gazier avec des compagnies internationales. C’est ce qu’il ressort d’une récente assemblée générale de la société d’État. Les informations relayées le 24 septembre indiquent que ces contrats, budgétisés à hauteur de 925 millions de dollars en plus d’une subvention supplémentaire de 30 millions de dollars, sont essentiellement destinés au renforcement de la production gazière. Ils interviennent dans un contexte où l’État arabe veut au plus vite augmenter le plateau de sa production gazière qui baisse significativement en raison des contre-performances opérationnelles du champ Zohr, le gisement qui assurait depuis 2018, l’autosuffisance de l’Égypte en gaz naturel.

Si l’Égypte a besoin de mettre rapidement la main sur de nouveaux gisements gaziers commerciaux, ce n’est pas seulement pour répondre à la hausse de la demande en électricité. Le combustible est aussi stratégique pour la mobilité et le transport. En septembre 2023, le ministère du Pétrole et des Ressources minérales a notamment annoncé avoir converti un total de 507 000 véhicules au gaz naturel dans le cadre de la politique nationale de transition énergétique.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *