Le secteur sanitaire en Algérie continue de faire face à d’importants défis. Dans le projet de Loi de finances 2025, l’Etat a annoncé une hausse de 19% du budget consacré au secteur.
En Algérie, le gouvernement va allouer un budget de 1004,4 milliards de dinars (7,52 milliards $) au secteur de la santé, dans le cadre du projet de Loi de finances (PLF) 2025. C’est ce qu’a annoncé Abdelhak Saihi, ministre de la Santé, lors de sa présentation devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le 27 octobre. Selon les chiffres annoncés par le responsable, environ 72% des fonds sont destinés aux dépenses de personnel, 17% aux dépenses des établissements relevant du ministère de la Santé, 10% aux investissements, et 1% à la gestion des services publics.
Cette allocation représente une hausse de 19% par rapport à l’année précédente où le budget alloué à la santé était de 848 milliards de dinars (6,3 milliards $). M.Saihi a souligné que cette augmentation des fonds permettra « de prendre en charge la revalorisation prévue des salaires mensuels ainsi que des systèmes compensatoires des professionnels du secteur ». Face à la croissance démographique rapide, l’Algérie doit relever de nouveaux défis sanitaires, tels que le manque d’équipements, l’insuffisance de lits et la pénurie de médicaments. Mohamed Hadi Oussama Arbaoui, président de la Commission des finances et du budget, a à cet effet indiqué que l’Algérie a dû « accélérer la réforme du système de santé pour améliorer les services et assurer une répartition équitable et équilibrée des soins dans tout le pays ».
En 2022-2023, le gouvernement algérien a travaillé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour garantir à chaque individu un accès à des services de santé de haute qualité et une meilleure gestion des urgences sanitaires. Ces réformes visaient à renforcer la couverture sanitaire universelle et la santé des populations. Notons que 19 782 postes budgétaires supplémentaires ont été créés cette année, selon le ministre de la Santé.
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