Fin mai, le groupe pétrogazier algérien Sonatrach a officialisé la conclusion d’un accord gazier avec le fournisseur de gaz naturel slovène pour la fourniture de 300 millions de mètres cubes par an de gaz naturel.
Sonatrach, la compagnie pétrogazière algérienne a officialisé, le 3 novembre, l’information selon laquelle elle livre désormais des volumes de gaz naturel à la République tchèque, via ČEZ Distribuce, le principal distributeur d’électricité du pays.
Au sujet de cette opération qui a démarré autour de la mi-octobre, l’entreprise publique algérienne n’a pas communiqué de détails concernant les volumes exacts qui seront livrés ni suivant quelle échéance.
Mais selon des détails fournis par le ministère tchèque du Commerce et de l’Industrie, l’accord concerne « un volume annuel qui permettra de couvrir la consommation annuelle de quelque 100 000 ménages, soit environ 2 % de la consommation annuelle de gaz du pays ».
Ce deal intervient dans un contexte où la République tchèque, à l’instar de plusieurs autres pays de la zone euro dont elle est membre, travaille à réduire ses approvisionnements gaziers russes à travers notamment des fournisseurs allemands et norvégiens, entre autres.
Selon Daniel Beneš, le PDG de ČEZ, avec ce deal gazier, conclu après deux années de négociations actives, la compagnie progresse un peu plus dans son plan visant le renforcement de la sécurité énergétique tchèque.
Sonatrach poursuit l’expansion de son réseau d’exportation gazière
Ce nouveau contrat de livraison de gaz naturel consacre l’expansion du portefeuille de destinataires du gaz algérien, comprenant en grande partie des pays européens. D’après Sonatrach, il s’agit d’« un premier contrat qui permettra de conquérir une part du marché gazier tchèque et renforce également son rôle de fournisseur fiable de long terme en gaz naturel du marché européen ».
Pour rappel, le pays qui se classe au 3ème rang des fournisseurs de gaz naturel liquéfié (GNL) des marchés européens a annoncé s’être également positionné sur les marchés gaziers américain, indien et brésilien. Une dynamique que l’État entend soutenir en renforçant sa production d’hydrocarbures dont il prévoit la hausse de 2,5 % l’année prochaine, pour atteindre environ 206 millions de tonnes d’équivalents pétrole (TEP).
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