Alors que dans le pays, la pêche fournit la quasi-totalité de l’offre de la denrée, les autorités multiplient les efforts pour améliorer la contribution de l’aquaculture.
Au Maroc, l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) veut accompagner l’implantation de 232 projets de fermes de production aquacoles dans le pays d’ici à 2025. C’est ce qui ressort d’une réunion de travail qui s’est tenue le mercredi 30 octobre dernier entre l’ANDA et Zakia Driouich, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, chargée de la Pêche maritime. Les nouveaux projets annoncés sont prévus pour augmenter la capacité de production aquacole du pays de 115 900 tonnes à terme.
Selon les informations relayées par le quotidien local l’Economiste, ces installations seront mises en place dans des zones à fort potentiel aquacole, où l’ANDA applique des mesures pour attirer les investissements, notamment par la simplification des démarches et la mise à disposition de ressources stratégiques. Dans des déclarations rapportées par les médias locaux en février dernier, le ministère de l’Agriculture a signalé que le Maroc compte 442 projets et fermes aquacoles d’une capacité potentielle de production cumulée évaluée à 300 000 tonnes par an.
Les données compilées par la Banque Mondiale indiquent qu’en 2022, la production aquacole n’a totalisé que 2 310 tonnes dans le Royaume chérifien, ce qui représente moins de 0,1 % de la production halieutique totale évaluée à plus de 1,5 million de tonnes. Au Maroc, la région de Dakhla-Oued Eddahab est le principal centre de production aquacole abritant près de 70 % des projets aquacoles du pays, selon les données officielles.
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