Les Émirats arabes unis investissent massivement en Egypte à travers leurs sociétés spécialisées dans les énergies renouvelables, comme Masdar qui a récemment été autorisée à mener des études pour un projet solaire d’une capacité maximale de 4 GW.
Le ministre émirati de l’Industrie et des Technologies avancées, Sultan Al Jaber, et le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, accompagnés de plusieurs autres officiels, ont assisté le 21 novembre à la signature de protocoles d’accord portant sur le renforcement de la coopération entre l’Egypte et les Émirats arabes unis dans l’industrie verte et les énergies renouvelables.
Selon l’Agence de presse émiratie, il s’agit notamment d’établir 2 unités d’une capacité de 2 GW chacune, une pour les cellules solaires et l’autre pour les panneaux solaires, ainsi qu’une installation de stockage d’énergie en batterie d’une capacité initiale de 2 GW.
D’autres accords portent sur des initiatives en matière d’énergie propre, notamment l’étude de faisabilité pour une centrale solaire de 900 MW dans l’oasis de Dakhla, et d’une autre de 300 MW à Benban dans le gouvernorat d’Assouan, toutes deux équipées de systèmes de stockage.
En outre, il est prévu de construire une centrale solaire photovoltaïque flottante de 3 GW sur le lac Nasser et une centrale solaire de 2 GW dans le nord de Naga Hammadi.
« Conformément à la vision des dirigeants des Émirats arabes unis, ces accords avec l’Égypte témoignent de la profondeur des relations étroites entre les 2 pays. Ils reflètent une vision commune qui souligne l’importance de l’intégration industrielle et de la croissance du secteur des énergies renouvelables » a commenté Sultan Al Jaber.
Cet éventail de projets renforce la présence émiratie sur le marché du renouvelable en Afrique.
A travers ses entreprises, le pays du Golfe est l’un des plus grands investisseurs et développeurs de projets de production d’électricité renouvelable sur le continent.
En septembre 2023, il s’était engagé à verser 4,5 milliards USD dans le cadre d’une initiative visant à accélérer les projets d’énergie propre en Afrique, et dont le financement devrait être fourni à travers ses sociétés et des fonds de développement.
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