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Agence Ecofin
vendredi 13 décembre 2024 Dernière mise à jour le Vendredi 13 Décembre 2024 à 07:00

L’Algérie poursuit son programme d’investissement dans les projets ferroviaires, avec pour objectif d’améliorer la couverture des services de trains devenus une des options de transport les plus utilisées dans le pays.

La construction d’une voie ferrée de 63,5 km entre les villes de Tiaret et Tissemsilt dans le nord de l’Algérie, a été lancée le lundi 2 décembre.

Les travaux prévus qui dureront 20 mois selon la presse locale constituent la phase 1 d’un projet de 185 km de chemins de fer visant à interconnecter les villes du septentrion.

Le réseau transportera des passagers et des marchandises à une vitesse allant jusqu’à 160 km/h.

Ces travaux entrent dans le cadre d’une feuille de route du gouvernement qui a dévoilé en janvier un plan d’investissement de près de 432,64 milliards de dinars (un peu plus de 3,2 milliards USD) pour construire de nouveaux chemins de fer.

L’objectif est de mailler le territoire algérien de rails dans la perspective d’un transfert modal qui réduira la pression sur les routes et facilitera le fret des productions agricoles, industrielles et minières.

L’un des projets phares est le chemin de fer Tindouf-Bechar qui servira à transporter le minerai de fer extrait du gisement de Gara Djebilet (Ouest) vers des complexes sidérurgiques situés au nord du pays.

Conformément aux ambitions du gouvernement, le réseau national de voies ferrées devrait atteindre 15 000 km en 2030.

Dans cette perspective, l’Algérie s‘est dotée en novembre d’une unité de fabrication de traverses ferroviaires pour la production locale de certaines composantes.

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