La reprise soutenue de l’aviation civile marocaine depuis la levée des barrières anti-Covid-19 en 2022 inspire de plus grandes ambitions aux autorités. L’État prévoit notamment de doubler le trafic actuel d’ici 2030, avec l’apport des secteurs du tourisme, des affaires, etc.
Les nouvelles perspectives du Maroc pour l’aviation civile seraient de 60 millions de voyageurs dans l’ensemble des aéroports du pays d’ici 2030, et de 90 millions à l’horizon 2035 selon des propos attribués au ministre des Transports Abdessamad Kayouh par la presse locale.
La stratégie pour atteindre ces objectifs n’a pas encore été déclinée, mais le royaume chérifien consacre d’importants investissements au renforcement des capacités de ses plateformes aéroportuaires, afin d’accompagner la dynamique de croissance observée dans l’industrie touristique depuis la fin de la crise sanitaire de la Covid-19.
Le pays, qui abrite aussi de plus en plus d’événements internationaux d’envergure, accueillera dans la période ciblée des matchs de la Coupe du monde de football 2030.
Royal Air Maroc, le transporteur national, a par ailleurs signé un contrat-programme avec le gouvernement pour acquérir 200 avions, afin de jouer son rôle de principal apporteur de trafic.
En 2024, les flux pour l’ensemble des aéroports du Maroc se sont chiffrés à 32 millions de voyageurs, contre 27 millions en 2023, dépassant largement l’objectif fixé à 24 millions. Sur le segment tourisme, le pays est désormais la destination africaine la plus visitée avec 17,5 millions de visiteurs, passant devant l’Égypte, qui en a affiché 15,7 millions.
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