En milieu carcéral, la pratique de la médecine exige des compétences particulières. En plus de maîtriser les pratiques médicales, le personnel de santé exerçant dans ce milieu doit avoir des compétences en droit humain et en éthique.
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), l’Université Hassan II, et la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, pour la partie académique, a annoncé l’ouverture d’un parcours de formation universitaire spécialisé dans le domaine de la médecine carcérale.
Le parcours de formation, premier du genre sur le continent, vise à donner au personnel de santé les compétences pour exercer conformément aux exigences liées à la fourniture des soins de santé en milieu pénitentiaire. Le cours prendra en compte les compétences techniques, mais également les compétences transversales, à l’instar de l’éthique et des droits humains relatifs au domaine médical.
La première promotion, composée d’une vingtaine de médecins marocains, aura sa session inaugurale les 21 et 22 février. Ensuite, la DGAPR prévoit d’étendre cette formation en Afrique dans le cadre de la coopération Sud-Sud.
D’après l’Association médicale mondiale, la pratique de la médecine en milieu carcéral exige des compétences différentes de celles nécessaires pour exercer dans la population générale. En plus du savoir-faire dans le domaine de la médecine, en milieu carcéral, le personnel de santé doit connaître le droit international des droits humains ou de l’éthique médicale.
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