En septembre 2024, le Maroc a lancé son plan de stratégie numérique. Le royaume chérifien se tourne vers divers partenaires pour atteindre ses objectifs en la matière.
Le Maroc et le Brésil ont signé un protocole d’accord visant à renforcer leur coopération dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). La ministre marocaine de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah-Seghrouchni, a reçu le jeudi 6 mars à Rabat le ministre brésilien des Communications, Juscelino Filho, accompagné d’une délégation officielle.
« Dans un contexte de partenariat croissant entre le Maroc et le Brésil, les discussions ont mis en évidence l’importance des TIC, de l’économie numérique et de la transformation digitale. Elles ont également mis en lumière les défis liés à l’amélioration de la connectivité et à la réduction des inégalités d’accès aux infrastructures numériques, leviers essentiels du développement économique et social », a indiqué le ministère sur les réseaux sociaux.
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Digital Morocco 2030 ». Le royaume chérifien cherche à s’imposer dans divers domaines de la technologie et pour cela, il scelle différents partenariats pour atteindre son objectif à l’horizon 2030. Selon l’Union internationale des télécommunications, le Maroc fait partie des meilleurs élèves en matière d’adoption des TIC et en cybersécurité.
En ce qui concerne l’indice de préparation à l’intelligence artificielle, le cabinet britannique Oxford Insights a octroyé en 2024 une note de 41,78 sur 100 au pays, en deçà de la moyenne de la région Afrique du Nord Moyen-Orient qui s’est établie à 48,50 sur 100.
Cependant, il faut rappeler que le succès de cette éventuelle collaboration dépendra de la mise en œuvre effective des engagements pris. La concrétisation de projets communs nécessitera un suivi régulier, des ressources adaptées et une coordination efficace entre les acteurs des deux pays. Par ailleurs, la réduction des inégalités numériques restera un défi majeur, notamment en ce qui concerne l’accès aux infrastructures dans les zones les moins connectées.
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