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#Croissance #Economie #MAROC
Agence Ecofin
mardi 8 avril 2025 Dernière mise à jour le Mardi 8 Avril 2025 à 06:58

L’économie du Maroc a fait preuve de résilience dans un contexte marqué par les effets du changement climatique. Au 3e trimestre 2024, la croissance était à 4,3%, soutenue par les activités non agricoles.

L’économie marocaine a affiché une croissance de 3,7% au quatrième trimestre 2024, en baisse par rapport au taux de 4,2% enregistré durant la même période en 2023. C’est ce qu’indique une note d’information du Haut-commissariat au plan (HCP) publiée le lundi 31 mars 2025.

Selon le HCP, « cette croissance, principalement tirée par la demande intérieure, s’est inscrite dans un contexte marqué par une maîtrise de l’inflation et une aggravation du besoin de financement de l’économie ».

Par ailleurs, cette décélération de la croissance s’explique par la contraction des activités des secteurs primaire et secondaire, qui représentent des piliers de l’économie du pays. Au quatrième trimestre 2024, le secteur primaire a baissé de 4,7%, contre une baisse de 0,1% durant la même période de l’année précédente.

Cela est attribué à un ralentissement de 4,9% des activités agricoles et à une légère hausse de celles de la pêche (0,8%).

Le secteur secondaire a également enregistré une diminution durant la période sous revue, passant de 6,9% en 2023 à 4,9% en 2024. Ce repli est attribuable à la baisse de l’activité dans l’industrie d’extraction ainsi que dans l’industrie manufacturière.

Cependant, cette décélération a été partiellement compensée par des performances positives dans des secteurs tels que le bâtiment et les travaux publics, l’électricité, le gaz, l’eau et l’assainissement.

Quant au secteur tertiaire, sa croissance s’est établie à 4,2% contre 3,3% en 2023. Elle a été soutenue par l’hébergement et la restauration, les services rendus par l’administration publique générale et la sécurité sociale, le commerce et la réparation de véhicules, ainsi que les services de santé. Toutefois, une baisse a été enregistrée dans certains secteurs, notamment le transport et l’entreposage, l’information et la communication.

L’économie marocaine a montré une certaine résilience ces derniers mois, malgré un contexte marqué par les effets du changement climatique, notamment des sécheresses répétées et d’autres aléas environnementaux qui ont affecté l’agriculture et entraîné des pertes d’emplois dans ce secteur. De plus, selon la Banque mondiale, le pays fait face à un « stress hydrique structurel », ayant un impact sur les rendements agricoles.

En outre, le dynamisme de la demande intérieure a permis de compenser la faible production agricole, limitant ainsi le ralentissement économique qui devrait atteindre 3,2% en 2024, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Les perspectives économiques restent positives. Le Fonds prévoit une croissance autour de 3,7% dans les prochaines années, grâce aux nouveaux projets d’infrastructures et aux réformes en cours.

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