Il s’agit de l’un des plus importants projets agro-industriels jamais déployés dans le pays d’Afrique du Nord. Voici les 3 points clé à connaitre sur cette initiative.
L’étendue du projet
Le projet évalué 3,5 milliards USD consistera à mettre en place une ferme de 117 000 hectares dans la région d’Adrar, pour abriter un cheptel de 270 000 vaches. Elle fournira en matières premières une unité de production de 200 000 tonnes de lait en poudre par an.
La construction de l’usine est prévue pour débuter en 2026, avec une première production de lait en poudre prévue pour fin 2027. Le chantier sera mené par le groupe GEA Group AG.
Les retombées socio-économiques pour l’Algérie
Selon les autorités algériennes, le projet devrait générer environ 5000 opportunités d’emplois dans le pays. Il vise également à réduire de près de moitié les importations de lait en poudre.
L’Algérie était en 2020 le premier importateur de produits laitiers en Afrique et l’un des plus importants au niveau mondial. D’après les données relayées par le Département américain de l’agriculture (USDA), la consommation annuelle moyenne par habitant était estimée à 114 litres équivalent lait, soit le niveau le plus élevé du continent.
Face à une demande toujours en pleine croissance, le pays en importe chaque année plus de 400 000 tonnes pour une valeur de près de 800 millions USD, depuis l’Union européenne (UE), la Nouvelle-Zélande, l’Uruguay et l’Argentine. Il est le 4e consommateur de lait en poudre au monde derrière la Chine, le Brésil et l’Union européenne.
Les plans de Baladna
Avec ce projet, Baladna devrait renforcer sa présence en Afrique, qui est la troisième région important le plus de produits laitiers au monde derrière l’Asie et l’Europe, avec 9,8 millions de tonnes captées en 2024. Le groupe agroalimentaire qatari a aussi annoncé un projet de 1,5 milliard USD, en Égypte, second importateur africain derrière l’Algérie. Plus tôt en juin 2025, il avait annoncé vouloir implanter une laiterie dans l’État d’Ogun au Nigeria.
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