La filière enchaîne les records à l’exportation grâce à la demande des marchés de consommation en Europe.
Durant la campagne courant de juillet 2024 à juin 2025, le Maroc a expédié 745 000 tonnes de tomates, un nouveau sommet. D’après le site spécialisé EastFruit qui cite des données de l’Office des Changes du Maroc, ce volume record a généré 1,2 milliard $ de chiffres d’affaires, soit 8,3 % de plus que la saison antérieure.
Dans les détails, la France est de loin le premier client du Maroc absorbant près de 50 % des exportations en 2024/2025, suivi du Royaume-Uni (15 %) et des Pays-Bas. Au-delà de ce trio, d’autres destinations ont affiché un engouement pour les tomates en provenance du pays d’Afrique du Nord affichant une croissance de leurs importations en glissement annuel.
Il s’agit en Europe, des marchés comme l’Allemagne, le Portugal, la Belgique ou encore la Suède et en Afrique de l’Ouest, des pays comme la Mauritanie et le Sénégal.
Alors que la filière marocaine reste aux prises avec des défis internes comme la sécheresse et la pénurie de la main-d’œuvre, cette nouvelle performance traduit la résilience des acteurs sur le marché international.
Avec la proximité géographique des marchés européens, les avantages tarifaires via les accords avec l’UE et une meilleure compétitivité de coût comparativement à l’Espagne, la filière tomate marocaine a presque doublé sur 10 ans, ses exportations vers le marché communautaire.
D’après les observateurs, le prochain défi sera de franchir le cap des 800 000 tonnes durant la nouvelle campagne dans un contexte de pression accrue aussi bien à l’interne qu’au niveau européen avec les attaques récurrentes de la part des acteurs espagnols.
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