Découvrez dans notre vidéo les chiffres clés de l’économie algérienne en moins d’une minute !
Située au carrefour de trois mondes, méditerranéen, arabe et africain, l’Algérie occupe une position géographique stratégique. Elle est aujourd’hui la troisième économie de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Les villes principales, les terres agricoles et l’activité industrielle, sont concentrées au nord. Au sud, le Sahara est une région riche en ressources naturelles et en hydrocarbures. L’Algérie est indéniablement une terre d’opportunités pour les entreprises françaises selon Business France.
Saviez-vous par exemple qu’elle représente un marché de 44 millions d’habitants. 70% de la population est urbaine (85% en 2050)
Au cours des années 2000, l’Algérie a connu une situation économique positive grâce à une conjoncture pétrolière favorable. Cependant depuis le second semestre 2014, l’Algérie est confrontée à la chute des cours pétroliers. En 2019, le PIB a atteint 173 Mds USD. Très peu endettée, l’Algérie dispose d’une dette extérieure de seulement 2,2% du PIB en 2019.
La chute du prix du baril sur les marchés mondiaux en 2014 a pesé sur les comptes externes et publics de l’Algérie.
Dans un souci de diversification de l’économie algérienne et de promotion de la production nationale, des réformes ont été actées (licences d’importation et nombreux produits surtaxés par le DAPS), accompagnées de mesures d’encouragement de l’investissement, notamment étranger. Afin de développer l’attractivité de l’Algérie, la loi de finance 2020 prévoit la suppression de la règle 51/49 pour un grand nombre de secteurs de l’économie, lesquels doivent encore être précisés. En parallèle, les autorités mènent une politique de consolidation budgétaire, dans le but de rendre les finances publiques algériennes moins dépendantes des recettes de la fiscalité pétrolière.
En raison de l’actuelle crise économique liée au Covid-19, le PIB algérien devrait se contracter en 2020 (prévision Banque mondiale -3 %, FMI -5,2 %), avant un net rebond en 2021 (prévision FMI +6,2 %.
Parmi les “points forts” de l’Algérie mis en relief par la Coface (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur), il y a les importantes réserves de pétrole et de gaz, une situation financière extérieure “solide” avec un “très faible” endettement extérieur et des réserves de change qui restent importantes. Concernant les “points faibles” du pays, il y a la “forte dépendance” aux hydrocarbures, le chômage des jeunes, les lourdeurs bureaucratiques et la faiblesse du secteur financier
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