METRO
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Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Dimanche 25 Mai 2025 à 07:11

Devenu l’une des principales options de mobilité à Alger, depuis sa mise en service il y a plus d’une décennie, le métro d’Alger est aussi positionné comme un réseau stratégique pour assurer les liaisons avec l’aéroport de la capitale.

Derrière le projet d’extension du métro d’Alger vers l’aéroport Houari Boumediène, se dessine aussi un autre objectif, à savoir l’amélioration de la desserte de ce complexe aéroportuaire. Le chantier dont l’état d’avancement a été présenté la semaine dernière par le ministre des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, devrait s’achever d’ici 2027. Le développement de la voie ferrée s’intègre en effet au plan de positionnement de cet aéroport comme prochain hub aérien régional.

Une intermodalité au service du transport aérien

La nouvelle section de 9,5 km s’imbriquera au réseau disponible pour offrir une desserte fiable et directe vers la plateforme aéroportuaire, de quoi en améliorer l’attractivité et diversifier l’offre de transport en amont et en aval.

Actuellement, le service de transport vers l’aéroport est assuré par des flottes de taxis privés et l’ETUSA (l’Entreprise de Transport Urbain et Suburbain d’Alger), qui propose des lignes de bus reliant le complexe au centre-ville. Des options qui comportent, d’après des informations rapportées par la presse locale, quelques insuffisances marquées par des retards des navettes, l’inconfort et le trajet normalement plus long que sur une ligne de métro.

Doubler la capacité d’accueil de l’aéroport

De la digitalisation des services à l’acquisition de nouveaux équipements tels que des scanners, en passant par la modernisation de certaines infrastructures telles que les passerelles télescopiques, les investissements initiés par le gouvernement ont pour objectif de porter la capacité de l’aéroport à 20 millions de passagers par an, contre 10 millions en 2024.

Une vision dans laquelle Air Algérie est appelée à jouer un rôle clé et bénéficie de ce fait d’un accompagnement du gouvernement pour ajouter 16 nouveaux avions à sa flotte. Un investissement qui lui permettra d’ouvrir davantage de nouvelles liaisons, entre autres vers l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, en vue d’améliorer la connectivité de l’aéroport. 

Les perspectives de l’Algérie pourraient cependant se heurter aux ambitions de l’Égypte et du Maroc, qui cherchent aussi à s’imposer comme hubs régionaux et ont entrepris des investissements colossaux dans leurs aéroports et les infrastructures de soutien telles que des lignes de métro.

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