Egypte : EFG Hermes, la firme égyptienne spécialisée dans les services d'investissement et de courtage boursier veut accroître son volume d'activité au Nigeria, et en Afrique de l’Ouest
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Denys Bédarride
lundi 7 septembre 2020 Dernière mise à jour le Lundi 7 Septembre 2020 à 12:33

Le courtier en bourse égyptien, EFG Hermes, envisage d’accroître ses offres de produits sur le marché financier nigérian et prévoit une expansion en Afrique de l’Ouest. L’annonce survient dans un contexte morose pour les opérations boursières sur les marchés ciblés.

EFG Hermes, une firme égyptienne spécialisée dans les services d’investissement et de courtage boursier, souhaite accroître son volume d’activité au Nigeria, et en Afrique de l’Ouest.

« Nous cherchons actuellement à élargir notre offre locale pour inclure le trading de titres à revenu fixe, une offre de produits structurés, ainsi qu’une offre de banque d’investissement locale », a fait savoir Ali Khalpey, directeur de la filiale de la société en charge des marchés frontières, selon des propos rapportés par Bloomberg.

EFG Hermes est entré sur le marché financier nigérian en s’offrant la société de courtage Primera Africa qui pèse de manière significative sur le volume des transactions effectuées au sein du Nigerian Stock Exchange. La société prévoit de capitaliser sur la demande de titres de créance nigérians tels que les bons du Trésor et les obligations d’Etat à long terme, malgré la baisse des rendements et la difficulté à rapatrier les fonds par les investisseurs étrangers. 

Cette annonce survient alors que le dynamisme de la Bourse de Lagos est mis à rude épreuve. Les volumes de transaction ont été de seulement 103,5 milliards de nairas (environ 265,5 millions $). Ils sont en baisse de 9,8% comparés à ceux du mois de mai, et c’est le plus bas volume de transactions mensuelles depuis le début de l’année 2020.

L’autre défi c’est que les investisseurs internationaux se sentent pris au piège au Nigeria, même si les niveaux de valorisation boursière sont très bas et offrent des perspectives de plus-value en hausse. La rentabilité des obligations est plus faible que le niveau de l’inflation, et il est difficile de rapatrier les capitaux investis, en raison des restrictions imposées sur les opérations de transferts d’argent par la Banque centrale.

Source Agence Ecofin 

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