Le gouvernement algérien a imposé l’e-paiement aux commerçants. Il leur a donné jusqu’au 31 décembre 2020 pour se mettre en règle. En généralisant cette solution, l’objectif de l'Etat est de freiner la Covid-19 en plus de soutenir le développement de l’e-commerce.
Les commerçants algériens sont tenus de mettre des instruments de paiement électronique à la disposition des consommateurs pour leur permettre de régler leurs achats à travers un compte bancaire ou postal. Le ministère du Commerce – qui insiste sur l’application de cette mesure gouvernementale, qui figure à l’article 111 de la loi de finances 2020 – a souligné le 28 août 2020 que les commerçants ont jusqu’au 31 décembre 2020 pour se mettre en règle.
L’adoption de l’e-paiement par les commerçants, le ministre de la Poste et des Télécommunications Brahim Boumzar avait insisté dessus en avril dernier, au regard du rôle indispensable que le service jouerait dans la limitation des contacts durant le contexte actuel de la pandémie de coronavirus. En plus de la commodité, l’e-paiement devrait également contribuer au développement du secteur de l’e-commerce. Sans oublier qu’il devrait améliorer la visibilité de services de l’Etat sur le chiffre d’affaires réel de plusieurs commerces.
Pour l’acquisition des instruments d’e-paiement, le ministère du Commerce a indiqué aux commerçants qu’ils peuvent se rapprocher des services d’Algérie Poste et/ou des banques et établissements financiers, pour formuler une demande d’équipement de leurs locaux commerciaux en solution de paiement électronique.
Les commerçants qui ne respecteront pas cette interpellation du gouvernement qui cadre avec sa politique actuelle de numérisation s’exposent à des sanctions.
Source Agence Ecofin
Réagissez à cet article