La réduction de l’offre mondiale face à une demande de plus en plus importante fait grimper les taux spot du GNL en Asie. Alger laisse ainsi s’échapper une importante manne financière.
Depuis début décembre des intempéries empêchent la société publique algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) d’exporter la production nationale de GNL, depuis le port d’Arzew, qui abrite le complexe de liquéfaction GL3-Z. C’est ce qu’a confié à Bloomberg une source proche du marché qui a choisi de rester anonyme.
La situation a entraîné une chute de l’offre mondiale dans un contexte où avec la reprise économique, les pays d’Asie ont besoin du combustible pour faire tourner leurs industries notamment. De plus, de nombreux gros importateurs préparent l’hiver et ont besoin de constituer des stocks pour affronter des températures qui vont dégringoler davantage au cours des prochaines semaines.
Outre ces difficultés, il faut savoir que l’Algérie faisait déjà face depuis la mi-août, à d’autres problèmes d’exportation. Une situation qui vient s’ajouter aux travaux de maintenance non planifiée en cours ces derniers mois sur les installations de liquéfaction en Australie et au Qatar, deux des plus gros exportateurs de GNL.
En conséquence, les cours au comptant ont grimpé à leur plus haut niveau en Asie, depuis environ deux ans.
Pour pallier la réduction de sa présence sur ce marché, l’Australie deuxième plus gros exportateur a tout de même dopé ses flux gaziers via pipelines vers le sud de l’Europe, assurent des négociants.
Source Agence Ecofin
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