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#Entreprises #Petrole #Sonatrach #ALGERIE
Denys Bédarride
jeudi 28 janvier 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 28 Janvier 2021 à 11:13

Principale pourvoyeuse de devises de l’Algérie, la Sonatrach a entrepris, depuis 2020, d’offrir d’importants contrats de sous-traitance aux firmes locales. Elle ambitionne ainsi de contrôler ses dépenses en devises et de promouvoir le contenu local dans le développement de ses activités. 

Lors de la signature d’une convention avec l’Institut algérien de normalisation (Ianor), Toufik Hakkar, le patron de la société publique des hydrocarbures en Algérie (Sonatrach), a révélé que l’année dernière, la société a attribué plus de 1 100 contrats à des sociétés locales. Ces contrats de sous-traitance, essentiellement, couvrent entre autres la réalisation de réseaux de collecteurs, l’installation de systèmes de sécurité pour la production, la fourniture, l’installation et la mise en service de systèmes de protection, etc.

D’après le responsable, ces 1 100 accords « reflètent l’orientation du groupe vers l’ouverture de ses marchés et l’intensification de ses transactions avec les opérateurs locaux »

A terme, cette stratégie de la société entraînera une meilleure application des normes du contenu local et participera à rendre plus compétitives les entreprises locales de services pétro-gaziers.

ll faut savoir que 80% de la valeur des contrats signés est en monnaie locale, soutenant ainsi la stratégie du Groupe visant à contrôler ses dépenses en devises étrangères, vu les risques d’instabilité qui existent sur le marché.

En septembre dernier, la société avait annoncé avoir accordé pour 518 millions de dollars de contrats de sous-traitance à des sociétés locales. Des deals relatifs au projet gazier de Touat, qui devrait permettre de produire 11 millions m3 de gaz naturel par jour.

En outre, Toufik Hakkar a réitéré le nouveau plan d’action de Sonatrach pour les cinq prochaines années, qui consiste à investir 40 milliards de dollars dans l’exploration, la production, le raffinage et la pétrochimie. 51% des contrats attribués seront réglés en monnaie locale, ce qui implique que plus de compagnies de services algériennes seront retenues.

Source Agence Ecofin 

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