Alors qu’à l’échelle mondiale, le secteur du raffinage pétrolier est en pleine turbulences, en Algérie, l’activité est au meilleur de sa forme. Ceci, grâce à la remise en production de la raffinerie d’Alger et à une demande soutenue.
Le 15 février, le producteur public algérien d’hydrocarbures (Sonatrach) a publié des résultats qu’il juge satisfaisants, au sein de son unité en charge du raffinage pétrolier, pour le compte de l’exercice précédent. La production de gasoil a ainsi atteint un niveau record de 9,5 millions de tonnes et celle d’essence 3,4 millions de tonnes.
Par rapport à 2019, les volumes de pétrole et de condensats traités ont grimpé de 7,4 %, passant de 27,2 millions de tonnes à 29,1 millions de tonnes. Ces excellents niveaux de production ont d’ailleurs permis au pays de mettre fin aux importations de gasoil depuis mars 2020 et celles liées à l’essence depuis août.
D’après l’agence de presse locale APS, la Sonatrach a également exporté, pour la première fois cette dernière décennie de l’essence et du gasoil, au cours de l’exercice 2020.
Cette embellie est surtout due à l’arrivée à pleine capacité de la raffinerie de Sidi R’cine à l’Est d’Alger, qui faisait face à de nombreuses difficultés techniques. La nouvelle administration du secteur, qui a placé l’optimisation des performances au cœur de ses priorités a ainsi mis les bouchées doubles pour régler le problème.
Source Agence Ecofin
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