Conscientes de cet enjeu, les autorités mettent en place des mesures pour une gestion optimale et une préservation de cette ressource précieuse dans un contexte de réchauffement climatique croissant.
L’Egypte a entrepris un renforcement de sa législation afin de mieux protéger ses ressources en eau de surface et en eau souterraine. Le pays qui est de plus en plus précautionneux sur l’utilisation de ses ressources en eau entend bientôt préserver la biodiversité nécessaire à une gestion optimale de ces dernières.
La future loi prévoit en effet des amendes pouvant aller à 319 $ contre toute personne qui coupera un arbre sur des terres publiques sans autorisation préalable.
Le texte en élaboration prévoit également « un certain nombre de mesures telles que la limitation des cultures consommatrices d’eau autour des petits points d’eau, l’interdiction de forer dans les eaux souterraines sans approbation préalable du ministère de l’Irrigation, ainsi que la prévention de la pratique de la pisciculture sur les principaux cours d’eau », a affirmé la Chambre des représentants.
Ces mesures visent principalement à préserver l’écosystème du Nil, dont l’Egypte dépend pour son alimentation en eau. Pour le cours d’eau, les arbres jouent un rôle de stabilisateurs des côtes, prévenant ainsi l’érosion côtière. Ils améliorent également la qualité de l’eau en fixant le sol et en permettant d’épurer le liquide par les micro-organismes contenus dans leurs racines tout en offrant un abri à la faune aquatique.
L’Egypte fait face à un stress hydrique croissant depuis plusieurs années, en raison notamment de la poussée démographique. Une situation qui pourrait s’aggraver avec la construction du barrage de la Grande Renaissance (6450 MW) par l’Ethiopie sur le Nil. Tout en rationnant l’utilisation de l’eau par les populations, le pays investit également dans des stations de dessalement de l’eau.
Source Agence Ecofin
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