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#Institutions #Sante #VieDesEntreprises #EGYPTE
Denys Bédarride
mercredi 7 avril 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 7 Avril 2021 à 15:45

En Egypte, le marché du tabac est l’un des plus dynamiques de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient. Si sur ces derniers mois, le gouvernement a opté pour une ouverture de l’industrie à de nouveaux acteurs, le processus patine. 

En Egypte, le gouvernement vient de reporter sine die le processus d’appel d’offres pour la sélection d’une nouvelle entreprise en vue de la fabrication des cigarettes classiques et électroniques. L’enchère pour la licence, la toute première du genre dans l’histoire du pays était censée se tenir ce mardi 6 avril avec son attribution prévue pour juillet prochain. 

Elle devrait mettre fin au monopole exercé depuis quelques décennies par la compagnie publique Eastern Company SAE, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de cigares, de cigarettes et de produits de tabac principalement sous sa marque phare « Cleopatra ».

Si les autorités ne précisent pas les raisons de ce report, il faut noter qu’il intervient dans un contexte où les soumissionnaires ont exprimé leurs inquiétudes quant aux conditions exigées.

Interrogées par Reuters, les 4 compagnies postulantes soulignent notamment que les critères étaient trop restrictifs en raison du seul agrément en jeu et indiquent avoir demandé au Premier ministre de suspendre la démarche jusqu’à ce que les modalités soient équitables.

« Ce que nous savons, c’est que le report est pour une durée indéterminée. Les conditions pour les enchères seront certainement revues si elles doivent se tenir à une nouvelle date », estime une source ayant requis l’anonymat.  

Pour rappel, le gagnant de cet appel d’offres devrait entamer la fabrication de cigarettes d’ici trois ans à un rythme de production de 15 milliards de tiges par an.

En Egypte, l’industrie de la cigarette fournit chaque année 60 milliards de livres (3,8 milliards $) de recettes fiscales au gouvernement.

Source Agence Ecofin 

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