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#Energie #Exportation #Petrole #VieDesEntreprises #LIBYE
Denys Bédarride
mardi 27 avril 2021 Dernière mise à jour le Mardi 27 Avril 2021 à 09:51

La compagnie pétrolière libyenne, National Oil Corporation, a annoncé ce 26 avril, son intention d'annoncer la levée de l’état de "force majeure", permettant la reprise des exportations de brut depuis le port d’Harika, au nord-est de la capitale, Tripoli.

Le 19 avril dernier, la compagnie a déclaré un «état de force majeure» au port pétrolier, c’est-à-dire la suspension des expéditions de brut, en raison du refus de la Banque centrale de dispenser le budget de la compagnie.

La compagnie a déclaré, dans un communiqué, que son conseil d’administration avait tenu une réunion d’urgence ce lundi, avec les dirigeants des sociétés du Golfe, Syrte et Ras Lanuf, dans la ville de Benghazi (est), pour discuter des défis imposés à l’Arabian Gulf Oil Company et à la Sirte Oil Company pour la production et le traitement du pétrole et du gaz.

Le président de la compagnie, Mustafa Sanallah, a salué la “réponse rapide du chef du gouvernement d’union nationale (Abdelhamid Dbeibeh) en publiant la résolution n° 49 du Conseil des ministres allouant un montant d’un milliard de dinars, considérant que ce montant faisait partie du budget de la compagnie”.

Il a estimé que “la réponse rapide du gouvernement équivaut à une bouffée d’air à ces entreprises. Des instructions ont déjà été données aux entreprises pour qu’elles s’acquittent de leurs obligations, s’attaquent aux problèmes techniques et rétablissent progressivement la production”.

La compagnie libyenne a déclaré, dans son communiqué, qu’il avait été convenu lors de la réunion que “la National Oil Corporation annoncera immédiatement la levée de l’état de force majeure du port d’Harika, tout en dispensant des instructions aux sociétés d’exploitation pour démarrer la production et les exportations”.

La réunion a également convenu que ‘’la société mettra à jour et planifiera une déclaration qui traite des obligations accumulées de toutes les sociétés pétrolières, en vue du paiement de ce qui leur est dû, dans les deux mois à compter de la date de cette déclaration, en donnant la priorité aux compagnies nationales’’, selon le communiqué.

La compagnie pétrolière “désignera une société spécialisée (…) pour évaluer toutes les installations du secteur pétrolier, depuis les installations de surface, les puits et les réservoirs, pour élaborer des plans pour préserver l’intégrité et l’entretien de tous les actifs appartenant à l’État libyen”.

Le président de la compagnie pétrolière s’est mis d’accord avec Rifat Mohamed al-Abbar, sous-secrétaire du ministère du Pétrole et du Gaz, qui a présidé la réunion, pour «atteindre les objectifs du secteur, augmenter la capacité de production (…) et continuer à adopter la même méthodologie dans la gestion du secteur, qui est basée sur la neutralité et l’adhésion au rôle technique, non pas politique, et ce, dans l’intérêt de tous les Libyens à travers le pays”.

Depuis plusieurs années, le pays riche en pétrole a enduré un conflit armé. Avec le soutien des pays arabes ,occidentaux, des mercenaires et des combattants étrangers, la milice putschiste de Khalifa Haftar, a combattu l’ancien gouvernement internationalement reconnu de réconciliation nationale.

Après des années de conflit armé, la crise libyenne a enfin connu une relaxe pour mettre fin aux combats. Le 16 mars, un nouveau gouvernement d’unité et un conseil présidentiel ont pris le pouvoir pour mener le pays vers des élections législatives et présidentielles prévues pour le 24 décembre prochain.

Source Agence Anadolu 

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