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Noémie Bouisset
jeudi 24 juin 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 24 Juin 2021 à 17:31

La coopération entre la France et la Tunisie se renforce et pourrait permettre à la fois à la France de gagner du terrain en Afrique en matière de commerce et à la Tunisie de se développer économiquement.

La table ronde « Rencontre d’affaires France – Tunisie », organisée avec BPI France, Business France, Mazars, l’Union internationale des banques et Team France Export, a mis en avant le 24 juin les actions possibles afin de renforcer la coopération entre les deux pays.

Actuellement, la France est le premier investisseur étranger en flux et en stock et le premier partenaire commercial de la Tunisie. Cette dernière présente un potentiel important en termes d’investissement et de développement économique.

La Tunisie est dotée d’un « vivier de talents et de compétences, qualifiées et compétitives, avec la plus grande concentration de chercheurs parmi les pays arabes et africains », explique Abdelbasset Ghanmi, directeur général de Fipa Tunisie. Le pays propose également une infrastructure industrielle favorable à l’export. Si celle-ci nécessite une remise à niveau et certains aménagements, mais elle reste en tête des infrastructures dans les domaines de l’information et de la communication.

Les différents experts participant à la table ronde nuancent que la Tunisie n’est toutefois pas la porte d’entrée vers l’Afrique pour la France. Elle peut en revanche servir d’intermédiaire pour renforcer la coopération avec des pays voisins et notamment la Libye.

Quelles solutions peuvent être appliquées pour renforcer cette coopération franco-tunisienne ?

Adel Mohsen Chaabane, co-fondateur de ECC-Mazars et associé de Mazars Tunisie, propose trois solutions : « un accès à l’information, l’accès au financement qui doit être facilité en coopération avec des institutions privées, publiques, françaises ou tunisiennes, et l’amélioration des infrastructures ».

La cheffe du service économique régional à Tunis, Fanny Labarthe, propose également une ligne de crédit pour les entreprises tunisiennes qui achètent des équipements français, afin de favoriser l’export français vers la Tunisie. 

Elle suggère également trois modes de coopérations afin que la Tunisie soit une passerelle vers la Libye : « soit les entreprises françaises sont présentes en Tunisie et utilisent leur personnel pour aller ensuite en Libye, soit c’est l’entreprise libyenne qui possède une filiale en Tunisie et auquel cas le commerce se fait par l’intermédiaire de la Tunisie, soit des joint ventures français, tunisiens ou libyens ». De quoi établir un vrai triangle commercial et favorable aux trois parties.

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