Le Maroc revoit ses ambitions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre à la hausse
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Agence Ecofin
vendredi 16 juillet 2021 Dernière mise à jour le Vendredi 16 Juillet 2021 à 09:33

L’Accord de Paris sur le climat exige à l’ensemble des parties prenantes de revoir leurs contributions déterminées à l’action climatique à la hausse tous les cinq ans. Même si la covid-19 a induit un retard, des pays tels que le Maroc s’acquittent progressivement de cet engagement.

Le Maroc a revu ses ambitions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre à la hausse. Il a soumis sa nouvelle contribution déterminée au niveau national (CDN) au secrétariat exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Le pays a en effet fixé son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à 45,5 %, d’ici 2030. 18,3% de cet objectif sera inconditionnel et réalisé sans le soutien de la coopération internationale.

Avant l’organisation de la 22e Conférence des parties sur le climat (COP22), le Maroc s’était engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 42%, d’ici 2030. L’objectif inconditionnel était de 17%.

Pour atteindre son nouvel objectif, le Royaume s’appuiera sur un portefeuille de 61 projets d’atténuation, dont 27 sont conditionnés par un soutien international. Ces projets couvrent sept secteurs : l’énergie, l’industrie, le logement et la construction, les transports, les déchets, l’agriculture, la gestion des terres et la foresterie. Ce portefeuille de projets nécessitera un financement total de 38,8 milliards $, dont 21,5 milliards $ pour les projets conditionnels.

En outre, la nouvelle CDN contient des objectifs stratégiques d’adaptation pour de nombreux secteurs. Il s’agit des secteurs de l’eau, de l’agriculture, de la pêche et la pisciculture, de la foresterie, de l’utilisation des terres, de la gestion et la santé urbaines et des écosystèmes fragiles. La réalisation de ces objectifs nécessitera un montant total de 40 milliards $, selon le ministère marocain de l’Energie.

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