Un an jour pour jour après la déflagration qui a fait 218 morts et plus de 6500 blessés, le président français Emmanuel Macron a réuni les principaux acteurs de la communauté internationale pour apporter une nouvelle aide d'urgence aux Libanais.
Cette 3ème conférence internationale a réuni les représentants d’une quarantaine d’Etats et d’organisations internationales dont le président américain, Joe Biden, le chef de l’Etat égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, le roi de Jordanie, Abdallah II, et le président libanais, Michel Aoun en visioconférence.
Alors que la situation s’est dégradée au Liban, les Nations Unies évaluent à plus de 357 millions de dollars (300 millions d’euros) les nouveaux besoins auxquels il faudra répondre, notamment dans les domaines de l’alimentaire, de l’éducation, de la santé, de l’assainissement de l’eau…
Emmanuel Macron a promis 100 millions d’euros de ” nouveaux engagements en appui direct à la population du Liban ».
Le président français a aussi annoncé que 500 000 doses de vaccin contre le Covid-19 seraient prochainement envoyées dans le pays.
L’aide internationale devrait donc dépasser les enveloppes des deux premières conférences internationales qui avaient permis de mobiliser 257 millions d’euros, puis 280 millions d’euros.
L’objectif : aider le pays à sortir d’une crise politique et économique, l’une des pires mondiale depuis 1850, selon la Banque Mondiale.
Pénuries de carburant, de médicaments, coupures d’électricité… Les conditions de vie s’aggravent de jour en jour. En raison de l’effondrement de la livre libanaise, le prix des denrées a doublé, voire triplé, plongeant un habitant sur cinq dans l’insécurité alimentaire.
Selon Emmanuel Macron, le chef de l’Etat français, les autorités libanaises ont commis une « faute historique et morale en faisant le pari du pourrissement » en bloquant depuis des mois la formation d’un gouvernement et la mise en œuvre de réformes.
L’enquête sur l’explosion n’a pas avancé depuis un an, et aucun responsable politique n’a été traduit en justice.
Découvrez plus haut, notre interview de Randa Farah sur la situation au Liban
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