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Agence Ecofin
lundi 13 septembre 2021 Dernière mise à jour le Lundi 13 Septembre 2021 à 10:49

Après l’élection du nouveau 1er ministre libyen, Abdulhamid Dbeibeh, la Tunisie a annoncé son intention de reprendre sa coopération avec Tripoli. Cependant, depuis juillet, Tunis maintient fermées ses frontières avec son voisin, en raison d’inquiétudes sécuritaires sur fond de covid-19. 

Fermées depuis juillet 2021, en raison de la propagation du variant delta du coronavirus, les frontières terrestres entre la Tunisie et la Libye devraient bientôt ouvrir. L’annonce a été faite à l’issue d’une rencontre officielle entre Kaïs Saïed, président tunisien et Abdulhamid Dbeibeh, Premier ministre libyen, en visite depuis le 9 septembre, à Tunis.

En effet, les deux hommes d’Etat ont convenu d’un accord de principe sur la mise en place d’un protocole permettant la reprise du trafic terrestre et aérien « aussi rapidement que possible », a relevé le communiqué de la présidence tunisienne.

Kaïs Saïed a pour sa part ressassé les liens forts d’amitié de son pays avec la Libye. « Cette rencontre a permis de passer en revue les liens forts de fraternité et les relations fructueuses de coopération entre la Tunisie et la Libye dans divers domaines, et de réaffirmer l’unité de destin et la cohérence du développement, de la stabilité et de la sécurité dans les deux pays », a indiqué la présidence.

Le terrorisme, un problème sécuritaire permanent…

Si la Tunisie a été retirée de la liste noire du Groupe d’action financière (GAFI) en octobre 2019 pour ses efforts remarquables en matière de lutte contre l’extrémisme violent, la menace terroriste due à l’extension des groupes armés en Libye demeure permanente.

Face à cet important défi sécuritaire, la Tunisie s’est activée à renforcer sa stratégie antiterroriste. Ces efforts devraient être appuyés par un mécanisme de prévention axé sur l’amélioration de la surveillance, la structuration des actions de l’armée, mais également la coopération pour le renforcement des services d’informations.

De l’avis de nombreux observateurs, le renouement des relations bilatérales entre les deux pays frontaliers devrait permettre d’accélérer les efforts destinés à mettre en place une réponse efficace et pérenne contre le terrorisme dans la région.

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