Le projet SOLID II s’inscrit dans le prolongement de SOLID I mis en œuvre de 2016 à 2019, ayant pour objectif la promotion du dialogue social dans le sud de la Méditerranée à travers un dialogue structuré impliquant diverses institutions du Sud telle que les organisations socio-professionnelles, les syndicats et les organisations patronales ainsi que les ONG, les conseils économiques et sociaux et les représentants des collectivités publiques locales élues. Explications dans notre reportage vidéo
Soutenu par la Commission Européenne et piloté par la Confédération Syndicale Internationale (ITUC), l’Union Méditerranéenne des Confédérations d’Entreprises (BUSINESSMED), le Arab NGO Network for Development (ANND) et la Confédération Arabe des Syndicats (ATUC), le projet SOLID dans sa phase II a été lancé à Tunis.
« Notre rôle en tant qu’organisation d’employeurs qui regroupe 24 pays est de faire la continuité du travail sur le processus de Barcelone et tout ce qui a été fait dans le cadre de l’Euromed » explique Jihen Boutiba, Secrétaire générale de BUSINESSMED.
« L’idée de SOLID est venue du prix Nobel qu’a reçu la Tunisie il y a quelques années en alliant la société civile, les syndicats et le patronat. Nous avons travaillé sur SOLID I avec trois pays : Maroc, Jordanie et Tunisie ».
« Le rôle de l’ANND est de discuter les sujets et problématiques que défend la société civile dans le cadre du projet SOLID et qui demande pour leur résolution de ces problématiques un dialogue social concret et efficace. Parmi les sujets importants figure l’égalité, la justice sociale, l’implication de la société civile et la promotion des droits de l’homme de manière générale » explique Rasha Fattouh, Program & Research Officer ANND
« Dans le cadre du projet SOLID, les organisations de la société civile sont parties prenantes de ce dialogue pour poser les bonnes problématiques et avoir un impact sur les politiques globales surtout dans cette période transitoire que connait la région. »
Le projet dans sa phase II vise trois nouveaux pays : le Liban, l’Algérie et la Palestine. L’ANND va développer un cycle de groupe de travail, et amorcer un dialogue.
« La réussite du projet dépend donc de l’implication de chacun, syndicats, employeurs, société civile et surtout les gouvernements » conclut Rasha Fattouh.
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