Tunisie : Les entrepreneures tunisiennes mises à l’honneur au trophée de la Femme Entrepreneure 2021
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Denys Bédarride
lundi 11 octobre 2021 Dernière mise à jour le Lundi 11 Octobre 2021 à 14:50

La 6ème édition du Trophée de Femmes Entrepreneures de Tunisie s’est déroulée le 30 septembre 2021, organisée par le magazine Managers en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté. Ce trophée récompense sept lauréates dans divers domaines, dont une est élue femme entrepreneure de l’année. Il vise à encourager les femmes entrepreneures, les aider à développer leur réseau professionnel et à renforcer le rôle de la femme dans l’écosystème entrepreneurial. 

L’Entrepreneure de l’année est Selima Zaouali, fondatrice d’Aseptika, producteur de gels hydroalcooliques élue par le jury parmi les sept lauréates, et également lauréate de la catégorie « Industrie ». 

Les autres lauréates étaient Hajer Derouiche, fondatrice d’Actifs Précieux, lauréate du Trophée Innovation (prix Star Assurances) ; Samia Ben Abdallah, fondatrice de Awa, lauréate du Trophée Artisanat (prix BK Food) ; Hejer Nefzi, fondatrice de Libre Production, lauréate du Trophée Culture (prix ATB) ; Sonia Ibidhi, fondatrice de Sonya Flowers, lauréate du Trophée Agribusiness (prix Enda) ; Khaoula Ben Ahmed, fondatrice de Gewinner, lauréate du Trophée Technologies (prix Huawei) ; Chahrazed Remadi, fondatrice de Wantotrip, lauréate du Trophée Services (prix MAE Assurances). 

En plus des prix reçus des sponsors, les lauréates bénéficiront d’un programme de coaching et d’accompagnement de l’accélérateur RedStart, et l’Entrepreneure de l’année Selima Zaouali bénéficiera également d’une formation spécialisée dans une activité qu’elle souhaite développer, de la part de l’Euro-Mediterranean Economists Association, think tank régional situé à Barcelone. 

Le jury, présidé par Habib Karaouli, PDG de CAP Bank, était composé d’Alexander Rieper, directeur de projets Tunisie et Libye à la fondation Friedrich Naumann, de Douja Gharbi, Fondatrice et directrice de RedStart, de Wafa Makhlouf, directrice exécutive de Ceed, d’Insaf Bey, coach professionnelle, et de Sahar Mechri, directrice exécutive du magazine Managers.

Alors que la première femme cheffe du gouvernement vient d’être élue en Tunisie, la question de la place des femmes dans l’économie demeure une question cruciale. 

La Tunisie est souvent considérée comme un pays à l’avant-garde des droits des femmes dans le monde arabe, et le démontre une fois de plus par la nomination de la première femme cheffe de gouvernement dans le monde arabe, mais des inégalités subsistent. Si la politique de démocratisation de l’enseignement instaurée au lendemain de l’indépendance a permis d’assurer l’égalité de l’accès à l’éducation pour les filles et les garçons, cette parité des compétences peine à se traduire sur le marché du travail. 

Seules 25% des femmes tunisiennes en âge de travailler sont économiquement actives, contre 69% des hommes. Lorsqu’elles participent au marché du travail, les femmes n’accèdent pas autant aux postes à responsabilité que les hommes, tant dans la sphère privée que publique. 

A titre d’exemple, un quart des sièges au Parlement est occupé par des femmes et seule une entreprise sur 10 est dirigée par une femme en Tunisie.

Source Ambasade de France en Tunisie 

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