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Agence Ecofin
mardi 2 novembre 2021 Dernière mise à jour le Mardi 2 Novembre 2021 à 13:14

L’Espagne comme une partie du continent européen, fait face à une flambée des prix de l’énergie. La hausse des coûts a également fait grimper l’inflation et contraint les usines à réduire leur production, menaçant ainsi la reprise économique.

Le 27 octobre, la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, s’est rendue à Alger, où elle a rencontré les autorités locales qui l’ont rassuré que l’Algérie continuera de livrer du gaz via le gazoduc Medgaz et complétera l’offre avec du GNL. La rencontre survint alors que l’accord d’approvisionnement en gaz algérien via le gazoduc GME qui transite par le Maroc, arrivait à expiration le 31 octobre.

Récemment, en raison d’une brouille diplomatique avec le Maroc, l’Algérie a décidé qu’elle ne renouvellera pas ce contrat de transport de gaz et assurera désormais l’approvisionnement de son client espagnol via le gazoduc Medgaz. Celui-ci relie directement la ville algérienne de Beni Saf et celle d’Almeria en Espagne. Le volume transporté via le gazoduc GME est actuellement supérieur à celui de Medgaz, d’où le recours au GNL pour assurer la satisfaction de la demande espagnole.

Dans un contexte de difficultés d’accès au gaz en Europe, marqué par des prix élevés du combustible, la rencontre vise, pour la partie espagnole, à s’assurer que l’Algérie répondra à la demande espagnole, à un prix qui arrange les deux parties. L’Espagne veut ainsi s’assurer que l’Algérie ne lui tourne pas le dos pour vendre son gaz à de potentiels plus offrants.

« L’Espagne et l’Algérie ont discuté de la manière de garantir que tout fonctionne également de façon la plus harmonieuse et la meilleure possible », a déclaré la responsable.

Toufik Hakkar, le patron de la société publique algérienne des hydrocarbures (Sonatrach), a, pour sa part, affirmé que la priorité sera donnée aux partenaires traditionnels avec lesquels le pays est lié par des gazoducs. Pour répondre aux inquiétudes de la dirigeante espagnole, il a ajouté « la chose la plus importante pour l’Algérie est la part de marché, pas le prix. Nos efforts sont dirigés vers la satisfaction des besoins de nos partenaires historiques ».

Face aux défis entourant le nouvel itinéraire du gaz algérien pour le marché espagnol, le ministre algérien de l’Energie, Mohamed Arkab, avait déjà rassuré, le 12 octobre dernier, que son pays respectera ses engagements envers l’Espagne et ses autres clients européens.

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