Le Maroc veut former et garantir l’employabilité de 100 000 ingénieurs, cadres moyens et techniciens supérieurs dans les secteurs de l’automobile et l’aéronautique d’ici 2025 1
#Actualite #Aeronautique #Automobile #Banque #BERD #Decideurs #Economie #Enseignement #Entreprises #Formation #Industrie #Institutions #Investissement #Universite #MAROC
Agence Ecofin
jeudi 3 mars 2022 Dernière mise à jour le Jeudi 3 Mars 2022 à 10:30

La BERD a financé une étude menée par le gouvernement marocain et des associations patronales, qui a révélé le déficit d’ingénieurs et de techniciens dans le pays. Pour le combler, les partenaires viennent de mettre sur pied une stratégie de formation.

Le gouvernement du Maroc représenté par le ministère de l’Enseignement supérieur et celui de l’Industrie et du Commerce a signé un accord de partenariat avec trois associations patronales, à savoir : la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (AMICA) et le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS).

L’accord-cadre vise le renforcement de la formation d’ingénieurs, de cadres moyens et de techniciens supérieurs dans le domaine de l’industrie et en particulier l’automobile et l’aéronautique. D’après le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, « la finalité de ce chantier structurant est de former un capital humain de haute qualité répondant davantage aux besoins actuels et futurs des différents secteurs de l’économie nationale ».

Présentée sous forme d’un partenariat public privé, cette convention est le fruit d’une étude lancée par les partenaires avec l’appui de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Les conclusions de l’étude soulignent le déficit d’ingénieurs, et la nécessité d’un recyclage.

« Nous n’avons pas droit à l’erreur. D’ici 2025, nous devons former et surtout garantir l’employabilité de près de 100 000 ingénieurs, cadres moyens et techniciens supérieurs dans les secteurs de l’automobile et l’aéronautique », a révélé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.

Pour faire face à l’urgence, il a été décidé de la révision des programmes de formation pour les cycles ingénieurs et techniciens à travers l’intégration progressive de modules de formation sur les soft skills, la production durable et l’industrie 4.0. Il s’agit de l’adaptation du contenu des filières existantes relatives à 10 filières pour les profils ingénieurs et 8 filières pour les techniciens supérieurs et les cadres moyens, et la création de 13 nouvelles filières/spécialisations dans les nouveaux métiers de l’industrie.

Un autre point phare de cette stratégie est le développement de la coopération universités-entreprises. Cette coopération va se traduire d’une part par l’implication des industriels dans l’élaboration des programmes de formation et d’autre part, par l’envoi des étudiants en entreprises pour effectuer des stages durant la formation. Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur s’est engagé à mobiliser les universités pour les faire adhérer à cette nouvelle orientation. 

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *