Considérée comme « l’or liquide » du Maroc, l’huile d’argan est un produit rare très demandé sur le marché local et international en raison de ses propriétés diététiques et médicinales. Face à la croissance de la demande, la filière fait face à la nécessité d’une meilleure organisation.
Au Maroc, le ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki a lancé le 25 juin, les travaux de construction du Centre national de l’arganier (CNA). D’un coût total de 35 millions de dirhams (3,5 millions $), le projet s’étendra sur une durée de dix mois. Il sera mis en œuvre par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA).
Selon Mohammed Sadiki, l’objectif principal du CNA est de structurer la filière et de promouvoir la culture de l’arganier. Il sera également chargé d’appuyer la recherche scientifique sur l’arganier et contribuer à la valorisation du patrimoine naturel et culturel de l’arganeraie.
Plus globalement, la création de ce centre s’aligne sur les objectifs du nouveau plan de développement de l’arganier visant à doubler la production d’huile d’argan à 10 000 tonnes d’ici 2030. Cette feuille de route prévoit aussi le développement de l’arganiculture sur une superficie de 50 000 ha, la réhabilitation de 400 000 ha d’arganeraies et l’accroissement du taux de conditionnement de l’huile de 20 % à 50 % sur cette échéance.
Pour rappel, le Maroc est le premier fournisseur mondial de l’huile d’argan. Dans le Royaume chérifien où l’arbre pousse uniquement dans le sud-ouest, la filière emploie plus de 25 000 personnes.
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