L’Égypte affiche l’un des niveaux de consommation les plus élevés d’huile de cuisson en Afrique. Alors que le niveau de l’offre locale reste encore insuffisant, l’exécutif explore diverses options pour accroître les investissements dans le secteur.
En Égypte, l’exécutif est en pourparlers avec une société malaisienne pour la mise en œuvre d’un projet de commercialisation et de production d’huile de palme de 30 millions $, rapporte l’Agence de presse du Moyen-Orient (MENA) citant Yahya Elwathik Bellah, responsable en chef au commerce (ECS).
L’initiative sera déclinée en deux phases dont la première prévoit un investissement de 10 millions $ pour la construction d’un entrepôt pour le stockage et le conditionnement d’huile de palme en provenance de Malaisie. Ladite installation une fois opérationnelle constituera, selon le responsable, une plateforme d’exportation sur le marché africain pour la filière malaisienne en l’occurrence dans les pays voisins.
Pour sa part, le second volet de l’investissement consistera en l’édification d’une usine de raffinage d’huile de palme de 20 millions $ dans la zone économique du canal de Suez (SCZONE) située dans le nord-est du pays.
Il faut souligner que cette annonce entre dans le cadre de la stratégie des autorités visant à accroître l’offre locale en huile de cuisson et réduire la dépendance vis-à-vis des importations.
Pour rappel, l’Égypte est le premier importateur africain d’huile de palme. Le pays des pharaons consomme chaque année près de 2,5 millions de tonnes d’huiles végétales.
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