Tunisie : La production de pommes de terre devrait dépasser les 250 000 tonnes durant la période de saison courant de mai à juin, plus de la moitié de la récolte annuelle 1
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Agence Ecofin
lundi 20 février 2023 Dernière mise à jour le Lundi 20 Février 2023 à 10:51

L’agriculture marocaine traverse actuellement une mauvaise passe. Entre la grave sécheresse en 2022 et une nouvelle vague de froid en ce début d’année, le secteur connaît une perte de production dans plusieurs filières phares qui pèse sur les performances commerciales.

Au Maroc, les expéditions de tomate, d’oignon et de pomme de terre vers le marché de l’Afrique de l’Ouest sont interdites jusqu’à nouvel ordre. La décision relayée par Reuters a été prise avec effet immédiat le jeudi 9 février par l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations des produits agricoles et alimentaires (Morocco Foodex).

L’annonce intervient dans un contexte marqué notamment par la flambée des prix de la tomate sur le marché intérieur notamment en raison de la baisse de l’offre locale liée aux vagues de froid qui touche la région de Souss-Massa, principal bassin de production du pays (90 % de la récolte).

Avec cette situation, le prix du kg de tomate s’échange actuellement entre 10-12 dirhams (0,9-1,1 $), soit le double de tarif observé en décembre dernier. Cette interdiction s’inscrit en outre dans le cadre des nouvelles mesures annoncées par l’exécutif pour assurer « un approvisionnement régulier et normal » sur un marché affecté par une inflation galopante qui touche surtout les produits agroalimentaires.

Dans le Royaume chérifien, l’inflation a été de 6,6 % en 2022 avec un bond de 11 % de l’indice des produits alimentaires contre seulement 3,9 % pour les produits non alimentaires selon les données de Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Il faut noter que si l’Afrique de l’Ouest est le principal marché africain pour les produits agroalimentaires marocains (environ 54 % des expéditions), la région ne devrait pas être globalement affectée par cette nouvelle mesure étant donné que les légumes ne constituent que 5 % des échanges.

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