La Banque Mondiale a publié le 27 février un rapport estimant les pertes économiques directes causées par le séisme du 6 février à 5 milliards de USD.
Cette estimation s’appuie sur la valeur de remplacement du capital endommagé ou détruit.
En se basant sur la valeur réelle des bâtiments avant le séisme, le stock détruit est estimé à un milliard USD, soit 10% du PIB syrien.
Le rapport indique que les dégâts ont été particulièrement importants dans 4 des 14 gouvernements syriens, où vivent environ 10 millions de personnes. Les régions les plus touchées sont Alep et Idlib, avec respectivement 4% et 13% de leur stock de bâtiments touchés.
Des infrastructures clés, telles que des écoles, des hôpitaux, des barrages et réservoirs d’eau, ainsi que des raccordements électriques ont été endommagées, entraînant de nombreuses pannes de courant.
La Banque Mondiale souligne que les destructions ont eu lieu alors que les bâtiments et les infrastructures dans le nord-ouest de la Syrie étaient déjà fragilisés par des années de bombardements, laissant de nombreuses structures incapables de résister au tremblement de terre et aux répliques qui ont suivi.
L’évaluation de la valeur du capital initial étant incertaine, il convient d’interpréter les estimations du rapport avec prudence ; les choix méthodologiques pouvant entraîner des résultats différents.
Source Ambassade de France au Liban
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