Au cours des deux dernières décennies, l'économie palestinienne n'a pas créé suffisamment d'emplois pour absorber les nouveaux arrivants sur le marché du travail. Ceci alors même que les taux de participation à la population active restaient parmi les plus bas au monde pour les femmes (19%).
Il existe de fortes disparités sur le marché du travail entre les gouvernorats et les villes, reflétant la fragmentation géographique et l’inadéquation spatiale entre la population active et la croissance de l’emploi. L’écart entre le taux de chômage en Cisjordanie (13 %) et dans la bande de Gaza (45%) s’est fortement creusé depuis 15 ans.
Le FMI recommande de faciliter la création d’emplois dans le secteur privé, et notamment dans les secteurs de services marchands à haute productivité, afin d’aider à absorber des nouveaux arrivants sur le marché du travail souvent bien éduqués. Il suggère également à l’Autorité palestinienne de mettre en œuvre des mécanismes d’incitation pour accroître la participation des femmes au marché du travail.
Pour autant, l’institution juge que les réformes de l’Autorité ne suffiront pas à elles seules à relever les défis du marché du travail, sauf à assouplir les restrictions imposées par Israël à la circulation des personnes et ainsi dynamiser la croissance.
Dans l’ensemble, une forte élasticité de l’emploi à la croissance de 0,7 suggère que de meilleurs résultats sur le marché du travail et une croissance plus élevée iraient de pair.
Source Ambasade de France au Liban
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