En Afrique du Nord, la Tunisie est le plus petit producteur de graminées derrière l’Égypte, le Maroc et l’Algérie. Dans le pays, les principales céréales cultivées sont le blé, l’orge et le triticale.
En Tunisie, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche vient de dévoiler une nouvelle stratégie de développement de la filière céréales. Selon les informations relayées par le quotidien local African manager, cette nouvelle feuille de route vise à faire passer la surface consacrée à la céréaliculture à 1,2 million d’hectares à l’horizon 2035 contre une superficie moyenne de moins de 900 000 hectares actuellement.
Dans les détails, le blé devrait occuper une superficie de 650 000 hectares, dont 500 000 hectares pour le blé dur et 100 000 hectares pour le blé tendre, contre une moyenne quinquennale actuelle de 537 000 hectares. La culture de l’orge est prévue pour passer d’une superficie moyenne de 341 000 hectares pour s’établir à 500 000 hectares tandis que le triticale sera cultivé sur 50 000 hectares.
« La nouvelle stratégie prévoit d’assurer un développement durable de la capacité de production des céréales, de financer les acteurs et de développer les différentes chaînes de valeur au sein de la filière. Il s’agit, également, de développer l’environnement économique et social de la filière », rapporte la même source.
Selon les autorités, une fois ces objectifs atteints, le système de production devrait être en mesure de fournir un stock maximum de 2,5 millions de tonnes de céréales par an, soit plus de la moitié des besoins de consommation du pays qui s’élèvent à plus de 4,1 millions de tonnes, d’après les données de l’USDA.
En Tunisie, la moyenne de production céréalière s’est élevée à 1,8 million de tonnes au cours des cinq dernières années. Alors que le pays connaît un épisode de sécheresse prolongée, la FAO estime que ce stock sera réduit de moitié pour atteindre seulement 900 000 tonnes au cours de la campagne 2023/2024.
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